Ce matin, la Cour suprême du Canada a rendu son jugement dans une cause majeure en matière de droit à l'éducation en français en milieu minoritaire.
Bien que ce jugement concerne la Colombie-Britannique, cette décision du tribunal aura des impacts pour l'ensemble des francophones vivant en milieu minoritaire partout au pays. La Cour suprême du Canada confirme que les enfants qui étudient en français ou en anglais doivent recevoir la même qualité d'instruction.
L'Association franco-yukonnaise (AFY) se réjouit de cette décision de la Cour suprême du Canada et applaudit l'impact positif que cela aura sur l'éducation en français partout au pays et en Colombie-Britannique. Cette décision rappelle que le coût ne devrait pas être un facteur déterminant dans le respect des droits en éducation et que la qualité d'une éducation en français en milieu minoritaire devrait être comparable à celle de la majorité.
« Je tiens à féliciter et à remercier le Conseil scolaire francophone de Colombie-Britannique (CSF) et la Fédération des parents francophones de Colombie-Britannique pour leur persévérance depuis 10 ans dans cette cause majeure », a affirmé madame Jeanne Beaudoin, présidente de l'AFY. « Nous sommes soulagés et très heureux du jugement de la Cour suprême qui confirme que le droit constitutionnel à l'éducation dans la langue de la minorité doit être respecté. On ne doit jamais oublier que l'éducation est la base de la survie de notre langue et de notre culture », a déclaré Madame Beaudoin.
Porte-parole officiel et leader du développement de la communauté franco-yukonnaise depuis 1982, l'AFY vise à améliorer la qualité de la vie en français des francophones du Yukon.